- kremlin
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kremlinn. m. Partie centrale, fortifiée, des anciennes villes russes.————————kremlin(le) anc. palais impérial et citadelle de Moscou. Ses murailles (XVe s., remaniées) enferment plus. palais et églises (XVe-XIXe s.), en partic. la cath. de l'Assomption (1479), où les tsars étaient couronnés. Siège du gouvernement soviétique puis russe.⇒KREMLIN, subst. masc.A. — Enceinte murée offrant un point de résistance; quartier central d'une ville russe. Le premier jour les cosaques s'emparèrent d'assaut de la ville basse [Simbirsk]; mais le kremlin, ou la ville haute, résista (MÉRIMÉE, Cosaques d'autrefois, 1865, p. 353).B. — En partic.1. HIST. Résidence des tsars à Moscou. Et Dieu les a tous pris (...), Le puissant, le repu, l'assouvi qui se vautre, Le czar dans son kremlin (HUGO, Contempl., t. 3, 1856, p. 167).2. Le Kremlin. Cette résidence devenue le siège du gouvernement soviétique à Moscou; p. méton., le gouvernement lui-même. Le travail d'organisation scientifique effectué sur le plan économico-social et l'exaltation du jeune nationalisme de ces populations permet aux dirigeants du Kremlin d'entrevoir la prochaine disparition des habitudes religieuses (Philos., Relig., 1957, p. 46-15).REM. 1. Kremlinologie, subst. fém. Étude de la politique du Kremlin (supra B 2). Un ancien diplomate s'est spécialisé dans la kremlinologie (Le Monde, 10 juin 1966 ds GILB. 1971). 2. Kremlinologiste, kremlinologue, subst. Spécialiste de la kremlinologie. Les « kremlinologues » sont aux aguets. Certains de ces spécialistes de l'évolution politique soviétique et plus particulièrement des rapports entre les leaders du Kremlin — d'où leur nom — s'attendent à de grands débats (L'Express, 26 juillet 1965 ds GILB. 1971).Prononc. : [
], [
-]. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Empr. au russe kreml'n', dér. de kreml' « forteresse » attesté dep. la 2e moitié du XVe s. (cf. VASMER).
kremlin [kʀɛmlɛ̃] n. m.ÉTYM. 1762; du russe kreml « citadelle, forteresse » (XVe); de krem, var. probable de krom, kroma, « limite; frontière ».❖♦ Partie centrale et fortifiée des anciennes villes russes. || Le kremlin de Kolomna, de Nijni-Novgorod, de Smolensk, de Moscou.0 La ville haute, avec son kremlin, dont la circonférence mesure deux verstes, et qui ressemble à celui de Moscou, était alors fort abandonnée. Le gouverneur n'y demeurait même plus.J. Verne, Michel Strogoff, p. 71 (1876).♦ Absolt. || Le Kremlin, celui de Moscou; le pouvoir soviétique central.❖COMP. V. Kremlinologie, kremlinologue.
Encyclopédie Universelle. 2012.